Si on supprimait les châtiments, plus personne ne serait en sécurité. 21 |
|
|
|
Écrit par Stéphane
|
15-03-2010 |
Il y a une quinzaine d'années, nous nous inquiétions de voir s'étendre l'idée de châtiment non plus à ceux qui avaient transgressé la loi, mais à tout individu considéré comme dangereux.Aujourd'hui on a dépassé ce stade, ce n'est plus le danger qui est visé mais le risque. Un danger n'est pas un risque (le premier nous menace, le second est une pure hypothèse). Tout individu faible, pauvre, marginal est considéré par les services sociaux comme « à risques ». Toute personne devant affronter des « problèmes », même d'ordre privé, pose problème. Les surveillants de l'administration pénitentiaire, des DDASS ou des CAF sont là pour fermer les portes.Si les médecins psychiatres ont été utilisés pour permettre d'éliminer avant délit les personnes jugées dangereuses, ce sont les travailleurs sociaux qui vont être appelés à faire enfermer et mettre à l'écart les individus « à risques ».
|