Si on supprimait les châtiments, plus personne ne serait en sécurité. 2 |
|
|
|
Écrit par Stéphane
|
09-02-2010 |
« [De nombreux exemples] démontrent que le populisme pénal s'installe comme une composante de la vie démocratique. Son discours, porté par divers acteurs, déborde largement celui de l'extrême-droite. Trois éléments le caractérisent: tout d'abord, les promesses, attractives pour l'électorat parce que punitives et radicales; ensuite, une indifférence à l'égard de l'efficacité de ces politiques qui valent exclusivement par leur impact sur l'opinion; enfin une législation pénale fondée sur le besoin de sécurité supposé de l'opinion. En un mot, pour remporter des suffrages, il faut promettre de réduire la criminalité. Telle est la "formule gagnante" sans cesse expérimentée avec succès si l'on en croit une analyse qui couvre cinq pays anglo-saxons.(1) » (extrait de La volonté de punir, Denis Salas, Hachette Littérature, 2005) (1) Julian V. Roberts (et al.), Penal populism and public opinion. Lessons from five countries, Oxford University Press, 2003, p. 8
|
Dernière mise à jour : ( 09-02-2010 )
|